Lamartine, ton nom est partout en ces lieux,
Au pied de la montagne, au bord du lac d’Elvire,
Mais qui relit tes vers et qui donc les admire ?
Peut être quelque fou, sinon quelque amoureux !
Dans cette ville, Ami, qui connut tes aveux,
N’est-il plus un seul cœur qui chante ou bien soupire ?
Tes vers ne peuvent-ils un instant le séduire ?
Ne vient-on plus rêver sur ton lac, sous tes cieux ?
Pourtant, ici, tout parle et d’amour et de rêve,
Poèmes immortels inspirés d’amours brèves,
Barde ! Tu sais encor faire entendre ta voix.
Qui ne quitte ces lieux un peu un peu de vague à l’âme,
Qui ne sent en son cœur se mourir une flamme
Quand le poète meurt une nouvelle fois ?
Hélène VESTIER , Lauréate de l’Académie Française,
(Prix Auguste CAPDEVILLE 1967 pour son recueil intitulé : « Tout au long d’une vie »,
Premier Prix de poésie au Tournoi international féminin en Juin 1967,
Déléguée Régionale de la S P A F pendant 40 ans.
A publié : « Tout au long d’une vie « ( 1966),
En collaboration avec les poètes de Lorraine : « La Lorraine chante » : ( 1970)
« Laissez les rêves s’envoler » : ( 1981 )