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Archive mensuelle de octobre 2009

Page 2 sur 2

Jean-Yves et le paon

De ses grands yeux tout ronds,
Jean Yves examinait
La poule caquetant
Au milieu des poussins. 

Quand il vit l’enfant brun,
Le paon, tout près de lui,
En déployant ses ailes
Soudain s’épanouit ! 

Viens voir petite mère,
Dit Jean-Yves ébloui,
Le printemps vient de naître
La poule est toute en fleurs !

Hélène VESTIER , Lauréate de l’Académie Française
(Prix Auguste CAPDEVILLE 1967 pour son recueil intitulé : «  Tout au long d’une vie »,
Premier Prix de poésie au Tournoi international féminin en Juin 1967,
Déléguée Régionale de la S P A F pendant 40 ans.
A publié : «  Tout au long d’une vie «  ( 1966),
En collaboration avec les poètes de Lorraine : «  La Lorraine chante » : ( 1970) «  Laissez les rêves s’envoler » : ( 1981 ) 

 

Rivage (poème à plusieurs plumes – 4 vers)

Sur le monde abyssal s’épanche la borée…

(Pour voir la suite du poème, cliquer sur « commentaires » juste en dessous du titre)

En hommage à Gauguin (poème à plusieurs plumes – 4 vers)

Au bord de l’océan, je marchais dans les pas

(pour voir la suite de ce poème, cliquer sur « commentaires » en dessous du titre.)

Poèmes à plusieurs plumes

Je reprends au bond la balle gentiment envoyée dans mon camp par Joëlle !

L’idée de poèmes écrits à plusieurs semble vous intéresser. J’ai donc élaboré un ensemble de règles pour essayer d’encadrer l’exercice et éviter toute dérive pouvant nuire à la qualité de notre blog.

1/ Chacun de vous pourra proposer un poème à plusieurs mains. Pour cela, il suffira de m’envoyer un mail avec le premier vers, le titre du poème et le nombre de vers souhaités. Je publierai dans la catégorie « Poèmes à plusieurs plumes » que je viens de créer ce premier vers dans un nouvel article contenant le titre du poème ainsi que le nombre de vers qu’il contiendra au total.

2/ Chacun pourra envoyer un vers à la suite du précédent dans un commentaire qui ne devra rien contenir d’autre que le vers afin que le poème puisse ensuite se lire dans sa continuité. Malheureusement, je ne serai pas maître des éventuels commentaires qui pourraient s’intercaler, sauf à ne pas les valider, ce à quoi je me refuse ! Il sera donc important d’écrire vite… et bien !

3/ Je n’exercerai aucune censure ; je compte sur vous pour ne proposer un vers qu’une fois bien ciselé. Simplement, en cas d’envois multiples et simultanés, je devrai faire un choix. Cela pourra arriver si je ne suis pas assez rapide pour valider un commentaire, par exemple quand je ne suis pas scotchée à mon ordinateur (si si, cela arrive !) ou quand j’ai trop de boulot pour valider au fur et à mesure ou quand je suis en clientèle. Dans le cas de plusieurs vers simultanés, je choisirai celui qui me semblera le mieux adapté. Je vous remercie par avance de votre indulgence et compte sur votre fair-play pour ne pas bouder en cas de refus d’un vers…

4/ Une fois le poème terminé, chacun, acteurs et lecteurs, pourra insérer autant de commentaires qu’il le souhaitera pour nous faire part de son ressenti.

Je lance donc le premier vers. Comme je suis dans ma tête déjà en Bretagne – nous partons dans quinze jours – il est d’inspiration marine.  Nous allons souvent nous promener au Pouldu, le long d’un sentier côtier dédié à Gauguin. On peut y voir des reproductions accompagnées de quelques explications sur l’oeuvre de l’artiste qui est souvent venu dans cette petite localité, à proximité de Pont Aven, la célèbre cité des peintres. En cliquant sur ce lien http://www.cloharscarnoettourisme.com/ vous verrez un banc que nous faisons volontiers nôtre à l’issue de cette balade, à la fois pour se reposer, rêver, peindre (pour Monique) et écrire (pour moi) en pensée.

Je propose donc un premier essai en quatre vers seulement, histoire de se chauffer un peu.
Attention ! à vos plumes… prêts… partez !

Une aurore

Une paupière qui s’entrouve pour intimement offrir,
à sa lueur, les paysages comme au jardin, prochent à
l’instant de nos yeux éveillés introduits à vivre dans
la fraîcheur d’un nouveau-né un nouveau jour.

Contes et Légendes de la Meuse de Jean-Claude George

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Fontaines

Bénis ces pays aux mille fontaines
Où sans fin cascade un flot cristallin,
Quand fière saison chante cantilènes
Au bord du chemin pentu, sibyllin. 

Heureux le passant à la soif enclin
Découvrant la source aux ondes sereines,
Bénis ces pays aux mille fontaines
Où sans fin cascade un flot cristallin. 

Besoin qu’on étanche au creuset malin
De nos mains ciboire, ô mains souveraines!
Qui laisse en écho le souvenir plein
De la fraîche offrande en terres lointaines,
Bénis ces pays aux mille fontaines!

Marie REITZ
(Grand Prix des Poètes Lorrains 2005 pour son recueil intitulé : «PULSATIONS ») 

 

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