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Archive journalière du 6 oct 2009

L’Orne à ??? (poème quiz)

Orne ,ornement de notre géographie
qui fait l’attache à ce lieu,
notre amour tout pour lui:
chef-lieu de canton
avec cette nature si proche
qu’elle y touche les vies
qui se font et se défont
grandissent et meurent,
là, entre Metz et Verdun.
L’Orne ,une rivière qui habite
notre chez nous
et pour qui vont nos pensées
le long de ses rives qui nous rivent elles à nous,
parfois, le temps d’une errance,
d’un dialogue avec elle du haut de son pont,
non loin de l’église saint-Martin,
contemplant son cheminement de méandres
et l’ondée avançant.
Orne ,tu suis, ton cours se prolongeant
bien au-delà de nos murs rejoint par l’Yron,
ton cours si long à l’égal du coup des hérons
qui peuplent ton monde
et viennent plonger dans ta poissonneuse richesse
sous les yeux de quelques canards et poules d’eau.
Orne ,rivière qui chante à l’écoute
d’un air au grand air,
soufflé sans doute par les limonaires
du musée de la musique mécanique,
qui va sans pas et coule paisible, quiète,
libre au rythme des saisons,
fidèle toujours aux reflets du jour
qui éclairent nos cœurs lorrains.

(De quelle commune s’agit-il ?)

Alfred Porta nous a quittés

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Alfred PORTA à la tribune, remettant les prix à Nancy en décembre 2008

Cher-e-s Ami-e-s de la SPAF en Lorraine,

Je suis au regret de vous annoncer le décès d’Alfred PORTA qui a été membre de notre jury annuel pendant de très nombreuses années.
Je l’avais rencontré, lui et son épouse, à Montigny-les-Metz en mai dernier pour lui remettre les manuscrits de vos participations et j’avais pu alors faire plus ample connaissance avec l’homme lettré, féru de poésie, de lettres classiques, de philosophie, de musique et de peinture, qu’il était. Il fut organiste durant de nombreuses années à Montigny.
Il m’avait montré plusieurs de ses peintures (j’ignorais qu’il peignait) et je lui avais offert de « révéler » tous ses talents sur le blog de la SPAF. Avec la modestie qui le caractérisait, il avait gentiment décliné mais je lui avais promis de « revenir à l’assaut »  avec un appareil photo à l’automne. Il venait aussi de publier un recueil de poésie en allemand qu’il m’a offert.
Son épouse bouleversée que je viens d’avoir au téléphone m’a indiqué que ses obsèques auraient lieu jeudi 8 à 14 h 30 (sans doute à Montigny-les-Metz)
Alfred PORTA, 85 rue des Volontaires, 57950 MONTIGNY-LES-METZ
La SPAF vient de perdre une valeur sûre et un ami fidèle. A son épouse et à sa famille, nous redisons l’expression de nos condoléances attristées.

Armand BEMER

CEPAL – Prix 2009

Le CEPAL (Centre Européen pour la Promotion des Arts et lettres) vient de remettre ses prix 2009 au cours d’un week-end d’animation à Thionville. Parmi les lauréats, nous avons le plaisir de retrouver les noms de plusieurs adhérents de la SPAF : Annette KICHENBRAND, Armand BEMER, Maité PETIT, Bernard APPEL, Catherine SOUR-MEYER, Josette HOUILLON, Jean-Joseph CARL, Dominique POIROT, Irène PAQUIN, Arlette JACQUES. Certains d’entre eux ont d’ailleurs été cités à plusieurs reprises en fonction des catégories présentées. Mentionnons aussi la présence et les distinctions d’Emile AUDIGIER, ancien Thionvillois qui s’est retiré en Bretagne, et qui m’a appris s’être mis en contact avec notre délégué breton, Michel LEON.

A toutes et tous qui défendent et portent haut les couleurs de la poésie, nos sincères félicitations. Et bravo à l’infatigable équipe du CEPAL qui apporte tant de pétales et de corolles à l’écriture et à l’art en Lorraine.

Armand BEMER, délégué régional.
article002.jpg

Force musicale

Dans la vague naissante,
Solennelle et intense,
L’ouverture d’Egmont,
Les battements de paupières en cadence
De ce chef d’orchestre qui chante,
Là, devant cette philharmonie bouleversante
Jouant bien plus que la partition.

Vient la vague puissante,
Irrésistible et presque impérissable,
Avec ses embruns clairs
Où les instrumentistes donnent vie
A la composition de Beethoven,
Aux parfums des aurores chaudes,
Et aux traits ruisselants de nos chaînes.

Et puis la vague finissante,
Dans un dernier fracas, tombe.
Le maestro s’incline déjà
Et quand l’écho de la musique s’arrête,
Il reste le chant de l’onde
Et, sur nos têtes, le souffle de la grâce.
Dieu ! que c’était beau… Mais que c’était beau !




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