Du 18 au 20 septembre inclus, Nancy accueillera sous un chapiteau Place de la Carrière de nombreux écrivains.
Premier Grand Salon littéraire de la rentrée, il fêtera son 31e anniversaire et sera présidé par l’académicien Erik Orsenna.
Plus de 450 auteurs sont attendus, des plus connus comme Tahar Ben Jelloun, Françoise Chandernagor, Patrick Poivre d’Arvor aux célébrités locales comme Henriette Bernier, Elise Fischer, Gilles Laporte et même des auteurs en autoédition dont quelques adhérents de la SPAF Lorraine.
Pour en savoir plus : http://www.lelivresurlaplace.fr/
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Archive mensuelle de septembre 2009
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Vous glissez à souliers perdus, gars de Lorraine,
entre deux ciels de glace ; une lune d’hiver
fait du dôme étoilé le vitrail outremer
qu’un platane givré sertit de porcelaine.
Vos glissoires ! L’éclat de projecteurs s’y draine
en longs rubans durcis par les talons de fer ;
sur la neige au blanc mat que lame un argent clair,
il accroche aux glisseurs l’ombre double qu’ils traînent.
Premier lancé, bien droit, muscles durs, haut le front,
Rapide, il fuit ; ses ombres tournent, le dépassent…
Un choc, un moulinet du coude : il les embrasse
au sol ; tous ses profils, la chute les confond !
Tandis que son rival, jusqu’au but qu’on admire,
Glisse sûr comme un aigle et beau comme un navire.
(Antoine de l’ ESCALE , Grand Prix des Poètes Lorrains 1968)
Ayez pitié, ô Dieu, d’un pauvre balayeur,
Qui toute la journée courbe l’échine,
Et qui chez Rimma s’embaucha par malheur.
Alors que son patron rigole, lui, il trime.
Dès le plus grand matin, alors que tout sommeille,
Levé il est, lui le pauvre martyre,
Et quand son directeur doucement se réveille
Depuis longtemps déjà, il balaie et transpire !
Oui, par un triste sort, balayeur je mourrai.
Quand je ne serai plus, ami, au cimetière,
Dresse un balai de bois et quelques instants prie,
Pour que le paradis console ma misère !
Prince qui m’écoutez, exaucez, je vous prie,
L’humble et pur artisan, constamment en sueur,
Et punissez celui qui de ses agonies
S’amuse. J’ai nommé son triste Directeur.
Jouez tambour le cœur s’emballe
L’amour débarque
De son carrosse s’éprend la belle
Devant mon arc.
Qui peut lui faire autant d’effet ?
Alors que claque
Devant son nez… mon fouet
De vrai cosaque
Ca n’est pas moi qu’elle remarque
Mon assistant discret lui sourit
Et plus si affinités, et si…
Il l’a conquise en vrac.
Elle est tombée,
Amoureuse de lui
Et plus, si …
Enfin j’ai osé,
En grand secret,
Réaliser
Un rêve un peu insensé :
De l’avion j’ai sauté !
J’ai volé dans les airs,
Bien au-dessus de la mer !
Je n’en croyais pas mes yeux !
Voler comme un oiseau,
Plus libre qu’un passereau…
Suspendue à mon parachute,
Je n’ai pas craint la chute.
Bonheur ineffable !
Incommensurable !
Le grand silence, dans le ciel espéré,
Rencontre avec l’immensité !
Petit exploit
Mais grand dépassement de soi.
Une seule envie : recommencer !
Après « Un poème, la palette d’évocations », Alain Bontemps place son nouveau recueil sous le signe, multiple, foisonnant, de la couleur. Œuvre iridescente, luxuriante, faite de jaune-soleil et de rouge-coquelicot, de noir et de lumière, d’ombre et de gloire, d’azur et d’herbe, « Poèmenons-nous » éclate, exubérant, chaleureux, chatoyant, en une myriade de nuances qui célèbrent, à leur manière, vie, nature, humanité et enfance.Resserrés ou amples, les poèmes d’Alain Bontemps recèlent en eux un épanouissement et une joie d’être au monde. Même si cela signifie, par moments, endurer perte, destruction, déferlantes intimes, grisailles intérieures. Des ténèbres qui sont d’ailleurs, pour l’auteur, moins des limitations au bonheur que des obstacles à déjouer et vaincre. Et ce recueil de s’emplir alors jusqu’au débordement, jusqu’à nous atteindre, d’une espérance folle, invincible. 10 € TTC - 68 pages
EAN n° 9782748349337 – Edition brochée Pour commander l’ouvrage:
Site Internet : www.publibook.com
Tél. : +33(0)1 53 69 65 55 – Fax : +33(0)1 53 69 65 27Merci, par avance, à ceux qui découvriront ma poésie