Nuit d’été

Les feux du crépuscule aux étincelles d’or,
Eclaboussaient le ciel dans un dernier espoir;
La nuit se parfumait dans les frissons du soir,
D’odeurs florissantes aux effluves d’aurore. 

Et le ciel s’endormait, prenant un bain de lune.
Un ruisseau chantonnait sous un vent de tiédeur,
Les bois silencieux retenaient du vecteur
De rayons pâlissants, les lueurs opportunes. 

On pouvait voir au loin des tâches jaunissantes :
Fenêtres éclairées des premières maisons
D’un village isolé, caché au bas des monts.
Les oiseaux se taisaient dans la nuit nonchalante. 

Habité d’étoiles dans son immensité,
Le ciel faisait penser à une vaste toile
Perlée de diamants, et que les dieux dévoilent
Pour offrir la beauté d’une vraie nuit d’été. 

Gérard Bollon-Maso (SPAF Délégation lyonnaise) 

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