Ô Dieu, garde-la donc de tout ce qui abîme,
puisqu’il paraît que tu protèges notre ville…
et mets la honte au front de ceux qui pantomiment
attisant sans cesse les haines imbéciles.
Ô Dieu, garde-la donc de ces slogans débiles
que rabâchent hardiment quelques tristes fripouilles…
de ce poison sournois qui lentement s’instille,
ma ville il est grand temps que l’on te débarbouille !
Ô Dieu, garde-la donc des folles arrogances
de ceux qui ne pensent jamais qu’à s’étriper…
à ces fauteurs de guerre je hurle ma défiance
car trop souvent ma ville, jadis, fut rescapée.
Ô Dieu, garde-la donc de toute intolérance ;
notre ville, pour grandir, a besoin de respect…
que le jour vienne où, riches de nos différences
et loin des anathèmes, nous saurons vivre en paix !
(De quelle localité s’agit-il ? Le nom du poète ne sera dévoilé qu’une fois la réponse exacte donnée afin de ne pas favoriser ceux qui le connaissent)