J’ai déjà réfléchi, dans mon blog perso, sur la nécessité de pratiquer la censure. L’article faisait suite aux textes très controversés d’un chanteur nommé Orelsan (voir http://zazecritoire.unblog.fr/2009/07/14/liberte-dexpression-oui-mais/).
J’ai toujours pensé, et je le pense encore, que le rôle du chanteur – et a fortiori du poète – pouvait dépasser celui de simple observateur. Il peut mettre son talent au service de nobles causes, revendiquer des droits, défendre les opprimés, condamner les violences diverses et multiples. Bref, les vers du poète peuvent devenir les pavés des révoltés. A chacun son arme.
Au nom de la liberté d’expression dont nous bénéficions toujours dans notre pays quoi qu’en disent les esprits chagrin, faut-il pour autant laisser tout dire ? Doit-on empêcher Orelsan de propager ses appels au viol et à la violence ? Si les artistes ne s’imposent pas à eux-mêmes des limites dans leurs textes, s’ils ne pratiquent pas l’autocensure, doit-on les baillonner et les empêcher de diffuser des propos agressifs, injurieux ou racistes ?
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Archive journalière du 18 août 2009
A la question : « Considérez-vous que le slam soit une forme de poésie ? », 26 visiteurs ont voté :
18 oui
8 non
Je sais qu’il est toujours difficile de répondre de façon aussi tranchée. En l’occurrence, j’imagine que cela dépend à la fois du talent des slameurs et des poètes…
Aime-moi dit le flot en caressant le rivage.
Aime-moi dit le vent houleux au feuillage.
Aime-moi dit le soleil, je réchauffe ton corps.
Aime-moi dit la rose même si j’ai des épines.
Il est des mots trés doux qu’elle aimerait qu’on lui dise à l’oreille
Mais il ne lui dit pas.
Il est des mots calins qu’elle aimerait qu’on lui dise tout bas
Mais il n’y pense pas.
Il est des mots charmeurs dont le ton est un enchantement
Mais qu’il ne lui dira pas.
Elle, elle n’a qu’une seule envie, c’est de lui crier en un fol émoi :
AIME-MOI !