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Archive journalière du 9 août 2009

L’Air

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Je remercie les personnes qui ont bien voulu se prêter à ce jeu du commentaire. Voici quelques explications.

Tout dépend effectivement du placement du photographe et de son angle de vue. Ici, la statue semble refuser la photo et repousser l’intrus que je suis.

C’est en tournant autour d’elle que m’est venue l’idée de cet angle insolite et du placement de sa main, qui semble disproportionnée, accentuant ainsi l’intensité de son refus.

Il s’agit d’une statue du sculpteur Maillol qui s’intitule « L’Air ». Elle se trouve au Musée « Kroller-Muller » près d’Otterlo aux Pays-Bas, dont je vous recommande la visite si vous ne le connaissez pas. Ou voyez son site internet.

On voit la statue de face, et les gens la photographient généralement… de face. Je l’envoie à Isabelle pour qu’elle la mette en ligne. J’espère que vous aurez ainsi la surprise de découvrir sa position « suspendue en l’air » et que vous pourrez reconstituer mon angle de vue.

Mon père

Mon père, émigré italien,
Homme généreux et humain,
Le coeur toujours sur la main.
La France lui a ouvert les bras,
Lui qui venait de son île 
là-bas.
Arrivé si démuni, il lui dit:
Merci, ho grand merci.
Accueillante tu fus
Avec cet inconnu,
Etranger fraîchement débarqué !
Fier de son nouveau pays
Qui lui a tout appris,
Qu’il remerciait sans cesse,
De toutes ses largesses !
Il avait connu la famine,
Il avait subi une guerre,
Pour nous sa  famille,
Finie la misère !
Une vie nouvelle nous attendait,
Nous étions enfin heureux.
Mon père travailleur acharné,
Mineur de fond il a été !
Avec lui nous avons appris,
Le respect, l’honnêteté et la droiture,
Qu’il nous avait forgé en armure.
Les insultes raciales pleuvaient,
Mais nous restions muets.
Le regard de notre père
Etait pour nous une véritable prière,
Nous réduisant au silence
Pour ne ne pas sombrer
dans la violence .
La maladie est arrivée,
Elle nous l’a enlevé,
Parti très brutalement,
Toi que nous aimions tant.
Tu as trouvé ton paradis,
Au sein même de ce pays.
La route que tu avais tracée,
Nous l’avons continuée,
On ne te remerciera jamais assez
Pour tout ce que tu nous as inculqué,
Tout l’amour que nous avons partagé
Nous a aidés à continuer 
notre chemin,
Même si toi tu es déjà bien loin 




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