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Archive mensuelle de juillet 2009

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Inspiration

Quel feu les affranchit ? Quel souffle les anime,
Ces maîtres du relief, de la clarté, du jet,
Qui transforment matière en émouvant objet,
Imprimant un essor qu’un doux charme sublime ? 

Une voix familière en eux si fort s’exprime !
D’entrelacs inconnus au singulier trajet,
Des confins du désir, de l’entêtant projet,
L’indicible est élan qui dévoile la cime. 

De même, toi, Poète, au doux verbe inventif,
Epris d’un univers sans cesse créatif,
Tu étreins le Vivant, veux  saisir la merveille, 

Le sait-on ? Déjà fuse un vague écho ténu,
D’un chemin de traverse, un vieux chant mis à nu
Qui dirige le pas de ta Muse qui veille.

Marie REITZ
Grand Prix des Poètes Lorrains 2005 pour son recueil intitulé : « PULSATIONS »
 

Si ça n’a plus d’importance

Si ça n’a plus d’importance,
que c’est tant pis,fini,
que cela ne compte plus,
qu’une âme et une âme
ne sont que l’esseulement plus
de leur partance qui désarme.

Si ça n’a plus d’importance,
que sans rien reprendre,
ce qui fut si grand,si fort
ne peut palpiter à se méprendre,
tomber d’un géant et subir ce sort.

Si ça n’a plus d’importance,
que la dernière note
du dernier arpège se paie
de l’indifférence qui s’effraie
d’une musique morte.

Si ça n’a plus d’importance,
que c’est tant pis,fini,
que ce qui a été ne peut plus être
et qu’il faut désormais devenir,
y croire plus sûr que peut-être;
que de cassé,quitté aller aille frémir
où peu m’importe,
pourvu que là me porte dans son cœur un amour vivant.

500 commentaires

Le nombre de visites et celui des commentaires se suivent de près (à un zéro près !!!). Nous venons donc de dépasser les 500 commentaires, ce qui fait une moyenne très honorable de 75 commentaires par mois depuis la création du blog.

Mon ami le merle

Tous les matins je l’entends siffler,
Et ma journée peut commencer,
C’est un air comme la Traviata,
Que je me suis dit, quelle drôle de bête
Cet oiseau-là !
Et puis, un jour, la fenêtre ouverte,
Il venait d’apparaître.
Il me siffle son petit refrain,
Ce petit air que j’aime bien.
Tout doucement, il se pose sur mon épaule,
Comme un aigle majestueux,
Mais c’est un merle amoureux…
Il picore quelques miettes de pain,
Que je lui tends dans le creux de ma main,
Il boit un petit peu d’eau,
Et le voilà ensuite qui fait le beau !
A tout moment il peut s’envoler,
Je ne le retiens pas prisonnier.
Il s’envole à tire d’ailes
Pour aller retrouver sa belle,
Au milieu des champs
Une oiselle de printemps.
Au petit matin, il revient,
Me siffler son petit refrain,
Je me dis quel merle coquin. 

Juillet

Les panaches et les plumets dorés
Des graminées
Se parent d’un voile scintillant.
Les santolines étincellent
Quand se lève le soleil.
Dans les haies persistantes
Aux teintes aveuglantes,
Les flamboyants déploient
Leurs robes incendiaires
Et se noient
En pleine lumière…
Les grands sedums argentés
S’étonnent de tant de clarté. 

Juillet est riche de toutes ses beautés,
De la douceur des journées,
De toutes les fleurs parées
Aux couleurs de l’été. 

Caressant et modulant
Comme un plain-chant,
Le vent est léger.
Il fait bon le respirer…
On croirait voler,
Avec volupté
Et à tire d’aile
Comme l’hirondelle
Entre terre et ciel…

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