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Archive journalière du 29 juin 2009

Instants précieux

Nicole FEIDT                                   Les membres du Conseil d’administration
Maire de la ville de Toul                 
de l’Association  LE PELICAN 

vous prient d’honorer de votre présence 
le vernissage de l’exposition 

INSTANTS PRECIEUX 

Pastels et poésies de 
Simone DEZAVELLE

 Vendredi 3 juillet à 18 heures 30 
Salle du Chapitre 
Cloître de la Cathédrale Saint-Étienne de TOUL

Exposition du 30 juin au 15 juillet 2009 
du mardi au dimanche de 14 à 18 heures

J’espère votre visite, qui me fera grand plaisir 

Simone

Le ciel comme le vent

Je rêve d’être bleu sous la limpide nue
Pour dorer la moisson, pour jaunir le pétrin.
Je repose au vieux mur à l’échine d’airain
Avec pour seule issue une longue avenue. 

Je recherche un abri quand l’orage éternue
Et déverse à grand bruit la pluie avec entrain
Comme on lâche une larme au bord d’un lourd chagrin
Lorsque les yeux sont clos de douleur contenue 

Je prend la liberté de vaquer sans contrainte
Puisque étant oublié, je n’aurai pas la crainte
Que l’on vienne me dire ou bien me supplier 

De me couvrir d’un toit car sous sa haute voûte
Chaque arbre est le grillon dont la chanson m’envoûte
Pour me bercer de vent au pied du peuplier. 

Serge Laurent

laurentserge.jpg
Randonneur émérite, Serge Laurent (57155 – Marly) est l’auteur d’un exploit homologué au Guinness Book : le tour de la France à pied (9 170 km en continu) pour en rapporter une expérience humaine unique, des poèmes et de nombreuses photographies remarquables. Il travaille à la pérennisation de cet itinéraire (le Grand Sentier de France), espace naturel de liberté, fleuron de notre patrimoine, outil pédagogique et culturel exemplaire.

Médaille militaire. Médailles d’or de la Fédération Française de Cardiologie et de la Fédération Française de Randonnée.
Avec le titre de membre agrégé, il est un fidèle de la Société des Poètes et Artistes de France depuis 1970. Sociétaire des Poètes français de 2005 à 2009. Titulaire de nombreux prix et récompenses dont le Grand Prix des Poètes Lorrains de la SPAF en 1996, le Prix Voltaire du Cercle Littéraire de Graffigny en 2002 à Lunéville, lauréat du prix littéraire 2003 de l’Académie Nationale de Metz pour l’ensemble de son œuvre poétique. Il est président du Jury du Concours international de Poésie Paul Verlaine à Metz depuis 2002. Il a obtenu, en 2008, l’Alérion d’Or, le grand prix des Maîtres poètes de Lorraine décerné par la délégation régionale de la SPAF, a signé en 2009 un contrat d’édition à compte d’éditeur dans la collection « Coup de cœur » chez Edilivre à Paris.

La course (poème quiz)

Les athlètes sont là, pieds bloqués, dos courbés.
Le coup de pistolet tarde à se faire entendre
Et les muscles sont prêts, comme un arc, à se tendre
Sous l’enflure des reins et des mollets galbés. 

Le départ est donné sous les cris de la foule.
Un homme se détache, un deuxième le suit ;
Le peloton s’essouffle et le public, séduit,
Ondule au fil des pas, souple comme la houle. 

Au sol, les deux coureurs se disputent l’exploit.
L’Afrique est à l’honneur : Maroc et Ethiopie
S’envolent vers la gloire et la vieille utopie
D’amour universel dans le stade recroît. 

Les deux vainqueurs distants de quelques centimètres
S’étreignent avec force et les pleurs dans leurs yeux
Sont des larmes de joie. Et les drapeaux soyeux
Dans leurs poings réunis flottent pour leurs ancêtres. 

Sportifs de haut niveau qui porterez demain
Les couleurs du pays pour les Jeux Olympiques,
Souvenez-vous de l’être aux vertus atypiques
Qui nous charme aujourd’hui par son pouvoir humain. 

Ce poème a été écrit en août 2004 en hommage à un athlète. De qui s’agit-il ?

Parce que tout

Parce que tout
ce qui ancré, grisé,
envahi d’une jeunesse folle,
s’étiole à perdre la fleur de l’âge
Parce que tout
ce qui pyroscénie
versicolore, éblouie
s’élève en feu chatoyant
de la vie en couleurs
puis s’éteind dans son ciel
Parce que tout
ce qui grouillement,
tumulte animé
dans la transe exutoire
d’une débauche d’énergie se pétrifie,
s’oppose à toujours et ne dure
Parce que tout
ce qui bourgeon
au printemps de l’enfantement
accouche du fruit
qui nous perpétue
sans nous soustraire à la mort
Parce que tout
ce qui splendeurs,
femmes de toutes les grâces,
emblème et sommet du désir
fanent aux intentions de l’amour
Parce que tout
ce qui source
génie d’abreuver
sourd et surgi de la terre,
cru à jamais inépuisable,
se tarit
Parce que tout
ce qui maux
accrocs tragiques
des cheminements paisibles
est l’irrémédiable du destin
Parce que tout
ce qui est notre sort
en est peut-être jeté,
que la vie passe autant que le temps,
que les couleurs au soleil
vivons! vivons sans attendre!




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