Que sont nos saisons devenues
Qui rythmaient nos vies contenues
En même élan ?
Revenaient sans faillir, chaque an,
Donnaient au labeur son mitan
Où tout repose.
Las ! Où que mon regard se pose
Ne vois que laide et triste chose :
Point d’harmonie !
Soleil troublé, monotonie,
Des éléments rigueur honnie !
Terre en colère ?
Accablés du présent mystère,
Pour éviter pire misère :
Amis, changeons !
De peau, de mœurs, et lors baillons
Neuve boussole à nos saisons
Surtout bon vent !
Surtout long temps !