A peine mon appel à de nouveaux textes était-il lancé hier matin que les poèmes arrivaient. Plus d’une vingtaine ont rejoint mon dossier « stock ». Voilà de quoi alimenter quotidiennement notre blog jusqu’aux vacances (les vôtres, pas les miennes !…).
Mon assiduité, vantée par Joëlle et Armand, est en fait largement récompensée et dynamisée par votre réactivité et l’intérêt que vous portez au blog que j’ai le plaisir d’administrer. Si Armand s’interroge encore sur le bien-fondé de la création d’un blog, le voilà renseigné et, je l’espère, rassuré !
Je vais vous confier un secret : il y a environ un an et demi, j’avais commencé à administrer un blog peinture pour quelques connaissances et les amis des amis. J’ai laissé tomber au bout d’un mois car personne n’a accroché… (c’est le cas de le dire !). Ce blog se voulait collectif, comme le nôtre, mais j’étais la seule à ramer…
Avec vous, qui soufflez dans mon dos un zéphyr poétique, je vogue avec allégresse sur les ondes du net pour mon plus grand bonheur, le vôtre et celui de pas mal d’internautes assidus voire accros.
Merci à tous et n’hésitez pas à envoyer vos textes, sans oublier les photos, les peintures, les dessins, etc. ; même si je tarde à les publier quand j’en ai sous le coude, ils passeront dans le blog tôt ou tard.
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Archive journalière du 16 juin 2009
Ecrire en vers … écrire en prose …
Mais l’important n’est-il pas d’écrire ?
Ecrire avec ma tête, avec mon cœur,
Ecrire avec mes tripes …
Inventer une musique,
Créer un rythme et chercher l’harmonie.
Choisir mes mots et accueillir la rime.
Faire du verbe un prince, de l’adjectif un roi.
Naître à l’inspiration,
Sans traquer ni braver cette belle insoumise.
Attendre qu’elle se révèle, qu’elle s’approche,
Se laisse apprivoiser.
La séduire telle une envoûtante maîtresse
Et accepter, sans condition, d’être séduit, pénétré, habité.
Vivre de son souffle et …écrire !
Inspiration aux mille visages et aux mille caprices :
Tantôt fragile ou éphémère …
« Comme on voit, sur la branche, au mois de mai, la rose »
Tantôt sereine et fidèle, à l’image de la Seine qui,
« Autant qu’il m’en souvienne »
Coule toujours sous le Pont Mirabeau.
Mais aussi, parfois, mélancolique et nostalgique
Comme « les sanglots longs des violons…«
Inspiration, folle du logis,
Toi qui m’arrives toute nue, nimbée de mes émotions,
Toi qui m’autorises à t’habiller de mes mots,
Et te dévoiles sous les traits de ma muse.
Muse et inspiration, fascinantes sœurs jumelles,
Sang-mêlé de mes passions et de mes rêves,
Eclairant d’une lumière diaprée
Ce chemin aux subtiles fragrances
Où mes émotions vagabondent vers la poésie !
Et c’est sur ce chemin, pavé des mots les plus beaux,
Jalonné d’œuvres sublimes
Et à l’horizon duquel dorment nos maîtres,
Ce chemin où je vais rampant,
Tel Ruy Blas, « ver de terre amoureux d’une étoile »,
C’est là que parmi les Nymphes et les Muses,
La poésie vient me prendre par la main …