Je m’entraîne à rimer au gîtant bastingage
Arrimée à la vue du plus beau des sillages
Installée sur un banc blanc cassé du navire
Allant au gré des flots sans souci mêm’ du pire
Il convoie à force de fabuleux voyages
Clandestins et rupins en volée de destins
Croisés et rassemblés ignorant le partage
Du véhicule doublant le port byzantin
Je compose sachant à observer le vent
Que la magie s’opère en mélanges savants
Le fonds marin transpire ses vers et j’attrape
Sur mon banc blanc saisis discrètement sous cape
L’émotion des amants embarqués en croisière
Etrangers au clampin qui se planque à l’arrière…