Les jeunes années
aux jeunes insouciances
sauvées par leurs rires
qui se prennent au jeu
La montée de sève
au pic printanier
d’un engouement poussé
à reverdir la chair et la fibre
L’éclipse du malheur
apparue aux pleurs
qui nous renvoie au soleil
d’un nouveau feu de joie
Le doux grain de folie
piment des jours trop effacés
qui prend à bras le corps
l’obstacle des lassitudes
Le tendre moment osé
qui s’abandonne enlacé
à dire pour toujours
et faire d’un jour le plus beau
parce qu’à l’amour il ne faut jamais dire jamais.