Comme un culte de la renaissance,
comme une clémence succédant aux frimas hivernaux
tout en radoucissement,
aux frondaisons d’un vert chatoyant recouvrées
et enchantées du chant siffleur des oiseaux,
comme une flamme déclarée agîtée d’une jeunesse
au jeu de tout embellir en richesses bourgeonnantes
ou écloses pour exposer son gisement en regain,
comme une tenue légère incitation à des jours meilleurs,
à revenir au bois où nous irons encore,
comme un renouveau assouvi en douceur de vivre.
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Archive journalière du 10 avr 2009
Si tes yeux voulaient bien, mi-refus, mi-prière,
Que mon pressant désir élise domicile,
Pour un soir, au mauve liseré de tes cils,
Je viendrais bien à bout de tes sages paupières.
Je m’exaspèrerais de toutes tes manières
Et je m’éraflerais à ton rire indocile
Mais combien j’aimerais le chemin difficile
Qui mène à l’élysée de tes tendres lisières.
Si tu voulais, demain, moins ronce, plus velours,
A l’entour de ta peau que je fasse ma cour,
Je te dirais les mots qu’on n’ose plus attendre ;
Je te dirais bien sûr des mots qui n’ont plus cours ;
J’aimerais tellement tanguer dans tes méandres
Et, noyé dans ton cou, parler enfin d’amour.