Lorraine

Lorraine de mon enfance,
Terre nourricière
Dont je suis si fière,
Malgré toutes mes errances,
Tu restes mon espérance. 

De tant de guerres
Tu as beaucoup souffert !
Pourtant, paisibles sont tes paysages,
Merveilleux tes petits villages,
Modestes hameaux, purs joyaux
Nichés à flanc de coteau.
Je revois, à l’orée de la forêt,
Les vignes et les vergers
Gorgés d’arbres fruitiers :
Révélation pour le palais ! 

Ciel si pur des côtes de Meuse
Où la Meuse coule, sinueuse,
Loin d’être paresseuse,
Courageuse,
Comme paysans et vignerons
Installés dans tes vallons. 

C’est ici que je suis née…
Ô ma jeunesse ! Mon insouciance !
Que de réminiscences !
J’entends le clocher dans la vallée
Qui égrène le grand orémus
Des douze coups de l’angélus
Et je revois mon père,
Dos courbé, fatigué, éreinté… 

Magnifique tableau de Millet.
Le labeur terminé,
Papa priait. 

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