Petite fleur on t’a flétrie,
L’homme a osé !
Petite fille on t’a souillée,
Blessée à vie.
Tu n’étais que bouton de rose,
Une promesse,
Il a piétiné ta jeunesse
A peine éclose.
Tu étais une enfant, riante d’insouciance,
Tu avais du soleil, l’éclat et l’insolence,
Tu étais joie, et jeux, tu étais l’innocence
Qui donne la beauté aux années de l’enfance.
Il a trahi ton insouciance,
Changeant ton rire en pleurs et peur.
Il a fait de ton innocence
Un jouet de vice et d’horreur.
L’homme était là pour te chérir,
Et ses bras, pour te protéger.
Comment feras-tu pour guérir ?
Pourrais-tu un jour oublier ?
Oublier
La blessure
Qui torture,
La souillure,
Forfaiture !
Oublier ?
Petite fleur, petite fille
La vie sourira de nouveau.
Pour que la joie, en tes yeux, brille,
Un jour, un jour il fera beau !
Un autre homme, une autre caresse
Te feront oublier la peur.
Alors, l’obsédante détresse,
Enfin, fera place au bonheur !