Froide nuit

Pas un bruit ne rompt dans le camp qui dort
Le silence épais, amant de la brume
Qui glisse et étreint de ses membres morts
Le village que contemple la lune.

Un nuage gris fuyant au lointain
Dessine un instant son ombre éthérée
Sur les côteaux bleus laissés en regain
Puis c’est à nouveau la nuit ouatée.

La neige durcie par des nuits de froid
Apporte elle aussi son décor immense
Au calme grandiose où pas une voix
Ne brise, n’affaiblit cette paix intense.

Seul l’écho apporte ses bruits incertains
Les sons inouïs, murmures infimes
Qui viennent mourir d’un règne lointain
Faisant bruisser l’air de leurs notes fines. 

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