J’ai commencé à écrire des poèmes pour que demain ne soit plus un tourment labourant plexus et ventre, pour que les brumes, enfin, aient la douceur d’un humble baiser sur mes tempes, pour ne plus avoir mal…que des estafilades de la ronce sur les chemins libres de l’enfance…
Depuis, de poème en poème, je me sens devenir guetteur de lisières, funambule qui débusque les mots, en équilibre toujours précaire sur les étroits et sinueux chemins qui, peut-être, mènent vers la tendresse, cette planète douce et mélancolique où l’ombre finit par faire un peu de place à la lumière.
Je ne suis d’aucune école, d’aucune chapelle, je me sens traversé par toutes les influences sans en adorer ni en répudier aucune.Mon style poétique, si tant est que j’en ai un, s’est forgé au fur et à mesure des années et les seules contraintes que je me donne sont celles que me dicte mon oreille, celles que m’impose mon exigence de sens, de lisibilité, d’authenticité, de musicalité. Et contrairement à ce que l’on pourrait croire cela ne ressemble en rien à de la facilité…
Oui j’aime la musique des mots, mais j’aime aussi leur chair autant que leur sens et leurs couleurs.J’aime la poésie dite et vivante, sortie de la poussière des bibliothèques. J’évite la poésie monocorde et monotone. Je veux qu’elle soit cri , plainte ou murmure, action de grâce, battement du coeur, expression charnelle, souffle, halètement , vie… » A ce jour, j’ai publié 4 recueils:
Brumes et chemins (A.C.M. Editions)
Il fera bientôt noire nuit (Editions La Bartavelle)
Dedans le ventre doux d’un souvenir de femme (auto-édition)
Guetteur de lisières: du fugace à l’éphémère (auto-édition)
Cher Bernard,
n’ayant pas pu te joindre au téléphone, je te serais reconnaissant de me placer en bout de rangée comme d’habitude, Dimanche matin, au Livre sur la Place.
Merci beaucoup
Amitiés
Daniel