La Nature contrée, cloîtrée,
Cloisonnée, tronçonnée,
Débitée en morceaux,
Domptée, troquée même,
Dénaturée en somme.
Et nos contrées dévastées.
Il entend la maîtriser, l’exploiter,
La dominer même, non mais…
Et par son progrès qui fait rage
S’étend le carnage, elle se défend.
On entend gronder l’orage
Les pluies diluviennes, ouragans.
Elle résiste, ça fait débat.
Ses richesses dilapidées
Par
Pierre, Paul, Jack,
Ramesh, Ibrahim ou Chang
Qui, dame, oseraient la piller…
Pour la détruire sans vergogne
Cette arme de destruction massive
Sans H, c’est l’omme.
Son savoir, ses connaissances,
Ses découvertes et ses trouvailles
Déchoient, se noient devant
Son arrogance qui fait loi.
Et la nature, elle, vaille que vaille
Revient au galop, livrer bataille,
Eclopée, reprendre ses droits
Et ceux de ses ouailles.
Gare aux indignes !
0 Réponses à “Mélopée”