Quand la lumière du monde caresse le berceau de la vie,
Que l’on s’offre au monde et que tout nous sourit,
On est loin de pouvoir imaginer,
Ce que peut être la destinée.
Tel un gladiateur entrant dans l’arène,
Affrontant la foule qui acclame et se déchaine,
Faisant face à la folie humaine avec pour seules armes,
L’amour et la foi que rien ne désarme.
Chaque jour apporte son lot de bonheurs, de combats et d’ennuis,
Laissant péniblement l’Etre entrer dans le zénith de la vie,
Ne serait-ce qu’un instant pour souffler,
Se sentir apaisé et réconforté par de précieux alliés.
Car on ne peut gagner seul cette bataille d’amour et de haine,
De tendresse et de tristesse, de joie et de peine.
Ressentir le désir de partager nos larmes,
Dans le bonheur, pour mieux s’unir pour affronter nos drames.
Et quand le crépuscule du monde caresse le tombeau de la vie,
Que l’on offre au monde un petit Etre qui nous sourit,
Même dans une longue et douce étreinte on est loin d’imaginer,
Que nous avons embrassé notre destinée.
Tel un vieillard fatigué passant le flambeau et déposant ses armes,
Pour un ultime voyage vers les siens, dans la vallée des âmes.
Ainsi va le cycle incessant de la vie,
Quand la lumière du monde caresse le berceau de notre vie…
Angel
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