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Archive journalière du 4 mar 2009

Sydney

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La raison d’être

Quand la lumière du monde caresse le berceau de la vie,
Que l’on s’offre au monde et que tout nous sourit,
On est loin de pouvoir imaginer,
Ce que peut être la destinée.
Tel un gladiateur entrant dans l’arène,
Affrontant la foule qui acclame et se déchaine,
Faisant face à la folie humaine avec pour seules armes,
L’amour et la foi que rien ne désarme.
Chaque jour apporte son lot de bonheurs, de combats et d’ennuis,
Laissant péniblement l’Etre entrer dans le zénith de la vie,
Ne serait-ce qu’un instant pour souffler,
Se sentir apaisé et réconforté par de précieux alliés.
Car on ne peut gagner seul cette bataille d’amour et de haine,
De tendresse et de tristesse, de joie et de peine.
Ressentir le désir de partager nos larmes,
Dans le bonheur, pour mieux s’unir pour affronter nos drames.
Et quand le crépuscule du monde caresse le tombeau de la vie,
Que l’on offre au monde un petit Etre qui nous sourit,
Même dans une longue et douce étreinte on est loin d’imaginer,
Que nous avons embrassé notre destinée.
Tel un vieillard fatigué passant le flambeau et déposant ses armes,
Pour un ultime voyage vers les siens, dans la vallée des âmes.
Ainsi va le cycle incessant de la vie,
Quand la lumière du monde caresse le berceau de notre vie… 

Angel 

Sony Remetter

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Né le 09 juillet 1977, à St DIE des Vosges, Sony est le fils unique de Serge et Monique REMETTER , figures emblématiques du monde des forains de Lorraine. De son enfance passée dans l’univers magique des fêtes foraines, Sony a développé très tôt le sens du rêve, de la fantaisie. Une ambiance familiale très chaleureuse lui a donné le sens des vraies valeurs et de la chaleur humaine. Ayant rencontré Véronique, sa Muse blonde aux grands yeux bleus, Sony devient, en 1996, papa, à 19 ans, de Sidney, puis, en 1999, de Sulyvan. Il se marie, le 22 janvier 2000, à Moyen, où il vit avec sa famille. Sony est un artiste dans l’âme, développant tout d’abord ses talents, pour le plus grand bonheur des siens, dans le domaine culinaire. Il enchante ses invités très agréablement surpris de petits plats très  à faire pâlir d’envie bien des toques blanches. Cependant, ce jeune père, passionné de dessin,de peinture, montre une véritable prédisposition pour l’écriture, passion qu’il a su transmettre à ses enfants. ll présente, en 2003, ses poèmes au Prix de Graffigny organisé à Lunéville, et se voit décerner une Médaille d’Argent .

Participant au Grand Prix des Poètes Lorrains il obtient  une Première Mention en 2005, puis en 2006 . Un Diplôme d’Honneur en 2008 et, connaît le bonheur de voir Sydney obtenir le Prix Arthur RIMBAUD en 2007. 

Prix des écrivains d’Alsace-Lorraine

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Joute poétique proposée par l’APAC

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Coulée au haut-fourneau 1 de Pompey

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Aurore rouge

Quand succédant à l’obscurité de la nuit,
Survient l’aurore renouvelant ses serments
De paix, le monde reprend ses airs d’ennui,
Quand on lui parle de tuerie, de dénuement.

Alors que certains les comptent, d’autres en font des promesses
De tant de prisonniers, de blessés et de morts,
D’autres les pleurent, hurlant, gémissant leur faiblesses
Devant le sang versé, lamentable décor.

Ne peut-on espérer un monde sans guerre ?
Et faut-il se battre de nuit comme de jour
Contre certains préjugés venus naguère
Obscurcir l’horizon élevé par l’amour.

Chacun revendique ses droits, marche et en est tracassé
Contre la hausse on conteste, pour finir on s’abaisse,
On cesse le travail  » pour la liberté de la presse  »
Mais que fait-on pour acquérir et mériter la paix ? 

Les lueurs bleues

La route, au bout, maintenant,
Qui déroule devant dans la chaleur,
Rutilante sous l’air qui tremble,
Me portera juste au milieu du ciel. 

J’atteindrai les lueurs bleues
Où, dans l’immensité des champs,
S’évaporent, ainsi que des oiseaux,
Les formes et les corps. 

Je verrai la métamorphose
De la réalité en l’imaginaire,
Du réel en l’idéal,
Et le chemin diurne de la rêverie
Deviendra lentement,
Vers le fond de la nuit, celui du rêve.

Je serai prince peu à peu
De ce royaume bleu
Dans la lumière profonde,
Tranquille et pure,
D’un bord à l’autre, diffuse,
Sans éclairs et sans éclats. 

Aux fontaines, aux avenues,
Aux vitrines de la ville de safre,
Aux murs et sur les toits,
Des teintes magnifiques,
Turquoise, pervenche ou marine
Et, qui volettent çà et là,
Oh ! pénétrantes, sans mesure,
Des phrases poétiques,
Sur des feuilles d’azur. 




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