Ne me cherche pas,
Je suis au lac ;
Les muses pas plus
Que les cygnes n’y pleurent.
À l’instant de l’aube,
J’entendrai
Les bruissements indistincts
Et j’attendrai
Les ruissellements cristallins.
En mon for intérieur,
Des murmures irrépressibles,
Le chant des présences
Et l’enfantement du verbe,
Tous ces mots envasés
Prêts à jaillir du fond de l’eau,
Superbes,
Plus graves que les choses.
Alors, poème
À l’instant d’abandon,
Poème
Dans l’instant qui passe.
0 Réponses à “Au lac”