Pastorale

Que ce soit dans le clos paisible du village,
Quand je cueillais l’instant, heureux du soir d’été,
Ou qu’un cri douloureux frappait mon cœur troublé,
Que ce soit dans le clos paisible du village, 

Tu m’as souri. 

Que ce soit vers le ciel, dans les plus beaux alpages,
Quand au fil de l’Esprit, j’osais enfin prier,
Ou qu’un regard obscur venait tout dessécher,
Que ce soit vers le ciel, dans les plus beaux alpages, 

Tu m’a compris. 

Que ce soit en chemin de mon pèlerinage,
Quand je chantais ma Reine en sa toute Beauté,
Ou que dansaient, moqueurs, les spectres du passé,
Que ce soit en chemin de mon pèlerinage, 

Tu m’as béni. 

Que ce soit dans le feu de notre aréopage,
Au creuset de ton Rêve Fou d’humanité,
Entre ces murs d’amour qui marquent la Cité,
Que ce soit dans le feu de notre aréopage, 

Tu m’as choisi. 

Vers le pays du Père aux tendres pâturages
Qui prodiguent l’amour, le bonheur et la paix,
Tu connais par leur nom les brebis du voyage,
Et tu veilles sans bruit, et tu es mon berger : 

Tu nous conduis.

« Le guetteur chante l’aube » 

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