C’est tout au fond de mes chaussettes,
Triste soir de doute abyssal,
Que j’ai aperçu mon moral
Bien à l’abri dans sa cachette.
« Que fais-tu dans cette oubliette ? »
Lui demandai-je, — « Assurément,
Tu devrais remonter céans
Et t’installer dans ma casquette ! »
C’était plus qu’un conseil d’ami,
Je voulais ouvrir une brèche,
Décocher un trait, une flèche,
En fait, relever un défi.
Alors, j’exhortais mon moral :
« Fais fi de la mélancolie,
chasse la peur, je t’en supplie,
Et retrouve ton idéal »
« Renais alors à l’espérance.
Pour aller puiser dans ses yeux
La poésie, le merveilleux
Et vivre à nouveau la romance. »
« Il est dans les yeux de ma muse
L’éclat que le soleil laissa
Lorsqu’un matin il s’y mira,
Tu n’as donc plus aucune excuse … ! »
Adonc, je l’entendis me dire :
« Arrête de moral…iser !
J’ai compris, je vais muse…arder … ! »
Musarder ? Quel pince-sans-rire !
Lors, j’ai repris plume et papier,
Pour écrire.
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