Premier charme d’un temps que l’amour illumine,
Un chemin roux filant sous de sombres buissons
Qui couvrent l’air du soir aux senteurs de limon
Ramenait, triomphant, une enfant de la mine.
Un chemin roux filant sous de sombres buissons
Au fond de la remise où rouillaient des berlines
Ramenait, triomphant, une enfant de la mine,
La belle aux cheveux lourds dont je chantais le nom.
Au fond de la remise où rouillaient des berlines,
Sous les rayons moelleux d’une fin de saison,
La belle aux cheveux lourds dont je chantais le nom,
S’offrait, d’un long regard, en sa noble origine.
Sous les rayons moelleux d’une fin de saison,
Le joyau de mon cœur, complice galopine,
S’offrait, d’un long regard, en sa noble origine,
En livrant le secret d’un intime sillon.
Le joyau de mon cœur, complice galopine,
Célébrait le corail et la rose en bouton
En livrant le secret d’un intime sillon,
Premier charme d’un temps que l’amour illumine.
(Extrait de « Les feux d’Eden »)
Grand prix Alérion d’or 2002 des poètes lorrains
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