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Archive journalière du 7 fév 2009

Si les mots…

Si les mots étaient des chemins,
Il faudrait sûrement les suivre. 

Les mots sont des parfums,
E
t il suffira pour vivre,
Souvent qu’on les respire. 

Mille fleurs de mon jardin,
O
ù les plus belles corolles,
T
ouchent doucement le cœur,
Sous leurs airs si frivoles. 

Sublimes farandoles,
O
rneront de leurs couleurs,
N
ouvelles à ces chercheurs,
Tellement de symboles. 

Des mots tels des bijoux,
Eclos de mille écrins
,
S
ont des sentiers divins. 

Vont et viennent les mots,
I
naccessibles voyageurs,
E
tonnés de tant d’ardeur,
Soleils éternels de la vie. 

Merlin et sa belle

Au pays des demoiselles
Voici venue saison si belle.
La fête du fruit d’or lui rappelle
L’âge tant aimé de la dentelle,
Où gentes dames en mousseline,
Revêtaient alors la vie messine.
Où t’en vas-tu, belle Mélusine ?
Elue reine de la mirabelle,
Entourée de tes belles ondines,
La foule salue la ribambelle.
Elle se mira, la belle
Dans l’eau de la Moselle.
Oh ! Jolie petite mirabelle,
Son reflet d’or dans l’eau rebelle,
Enchanta Merlin tant et si bien
Qu’il en fut saisi pour témoin.
Témoin d’un jour, c’était si bien,
D’apercevoir enfin Isabelle,
Délicieux souvenir que ce lien
Mystérieux qui l’ensorcelle.
Mais ce mirage de la belle,
C’était juste une passerelle
Et voilà Merlin qui chancelle…
Un goût de tarte aux mirabelles,
A suffi pour que se dessine,
Tout un passé de vie citadine. 

Patricia Augustin

augustinpatricia.jpg
Née le 8 octobre 1963, elle prend goût à la poésie à l’âge de dix-huit ans et commence à écrire ses premiers poèmes. Choriste, passionnée par les mots, elle aime leur musique à lire, écrire ou chanter.
Elle a publié un  recueil de poèmes, Embellie (1999), et réalisé Souffle de Plume (2006), en attente d’être édité.
Elle a obtenu le Prix Fruit Soleil de la ville de Metz en 2003 et le Prix François Devaux, du Cercle Littéraire de Graffigny en 2004.
Professeur des écoles, elle est mère de trois enfants.

Espoir

Il y a toujours un peu de sève
Sous la terre gercée et durcie
Pour la fleurette qui espère
Malgré l’âpre vent d’hiver.

Il y a toujours un peu de ciel bleu
Pour rendre notre coeur joyeux
Et chasser les nuages lourds et gris
D’où ruissellent la pluie et l’ennemi.

Il y a toujours au bout de la nuit ténébreuse
Une aube claire et radieuse
Pour effacer les tristes songes
Les phantasmes nés de mensonges.

Il y a toujours au bout de la souffrance
Une lueur petite flamme d’espérance
Blottie au fond de notre coeur
Pour nous faire entrevoir le bonheur. 

La mère et l’enfant

Caressant soleil,
Lumière douce,
Allongée dort une femme
A ses côtés, un enfant
Né de l’amour.
Main dans la sienne
Sourire aux lèvres
Elle ouvre les yeux,
Le regarde, et l’étreint très fort.
Cocon de tendresse,
Rose est sa peau,
Senteurs de lait maternel,
Son regard couleur de jade,
Pure est son âme.
Sur son petit front
Elle dépose délicatement
Un baiser qui la comble de bonheur.




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