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Archive mensuelle de janvier 2009

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Serge Laurent à l’honneur dans Le Républicain Lorrain du 14/01/09

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Les bruits du temps

Tic tac… Un vieux réveil rythme le temps heureux
Des années d’insouciance.
Gais souvenirs d’enfance,
Quand chaque jour n’était qu’un peu de temps, si peu !

Mais trop vite viendra la cloche autoritaire,
C’est le temps des leçons,
Les années de pension.
Quand l’âme adolescente est en mal de repère. 

Cloches sonnez ! Un jour viendra,
Où, de la règle mesquine,
Au lieu de sonner matines,
Vous sonnerez le glas. 

Qu’il est loin le tic tac paisible de l’enfance,
Des années sans soleil la cloche est au placard.
Un carillon chante en mon cœur, nouveau départ,  
C’est le temps des amours, la vie est en partance. 

Et déjà, les enfants emplissent la maison,
Voici le temps de la marmaille,
Dont les ris et les jeux tintent comme sonnailles
Tout paraît bien, tout est si bon,
On en oublie le temps qui passe,
Que le bonheur est éphémère,
Et un beau jour, quoique l’on fasse,
On trouve la vie bien amère ! 

*********

Mais d’un nouveau printemps naquit cette saison
Qui vit s’épanouir les fleurs d’un autre amour.
’’Ô temps suspens ton vol…’’ Que soit béni ce jour
Qui vit deux cœurs à l’unisson
Chanter la même chanson.

Et dans le sablier, inexorablement,
Grain après grain, tic, tac !
Le sable fait tic, tac !
Comme sur les rochers, la mer en son ressac
Use le temps,
La vie s’écoule avec le temps…
Tic ! Tac ! ! ! 

Eloge aux vingt ans de ma petite fille

Chaque nouvelle année, comme une aube naissante,
A l’esquisse du jour, révèle une lumière.
Rejetant dans la nuit, les doutes, les chimères …
L’Etoile, à l’horizon, surgit, éblouissante ! 

« On n’a pas tous les jours vingt ans… » dit la chanson,
Vingt ans, nouveau matin, qu’en bouquet de promesses,
La vie t’offre en cadeau. Vingt ans, fleur de jeunesse,
Quand fragrance et beauté riment à l’unisson. 

Vingt ans, aux lendemains riches de poésie,
Quand le bonheur s’invite au détour du chemin
Se moquant bien des aléas et des chagrins !
Vingt ans ! ! Joyeux anniversaire ! Ma chérie ! 

Douce souvenance

Un lointain souvenir me parle d’une enfant
Au tendre et gai minois, visage d’angelot,
Dont la voix se faisait si caressante, quand
Elle écorchait mon nom en m’appelant :  » Pégot. »

Comment s’appelait-elle, Hélène ou Marguerite ?
J’ai oublié son nom, coupable indifférence !

Mais, mon cœur se souvient quand, sous la clématite
Ou le lilas, je déposais, belle innocence,
De bien chastes baisers sur la peau de satin
De ses joues qui fleuraient le savon de Marseille,
L’eau de Cologne et la tartine du matin.

On l’appelait … Sophie, ou peut-être … Mireille ?

Je la quittais parfois, pour suivre sans vergogne
Le maréchal ferrant, chevalier sans armure,
Dont le lourd « destrier », toujours à la besogne,
Tirait un char à bancs. Lors, j’avais fière allure,
Je le croyais, et, sourd aux pleurs et aux sanglots
De la petite fée, là-bas, sous le lilas,
Je rêvais d’horizons, je rêvais de galops,
Tandis que lourdement, nous avancions « au pas ».

Ainsi, sous le lilas, on câline, on chuchote.

Mais nos baisers furtifs et nos tendres émois
Bientôt seront troublés par d’affreux bruits de bottes,
Et la peur bannira nos rires et nos joies.

 *****

Qu’est-elle devenue ? Grand-mère ou bisaïeule,
Raconte-t-elle aussi cette histoire aux enfants ?
Un vent venu du froid me parle de linceul.
Est-elle au beau pays de l’éternel printemps ?

Quand son nom reviendra réveiller ma mémoire,
Quand je marcherai seul vers le pays des dieux,
Je revivrai ces jours inscrits dans mon histoire,
Comme c’est loin, déjà ! Suis-je devenu vieux ?

Peut-être, mais mon cœur me dit : c’était hier !
C’était hier, c’était si loin, c’était là-bas …
Nous étions deux enfants, ballottés par la guerre,
Mais nous avions trouvé la paix sous le lilas.

C’était hier ? Enfin, c’était en l’an quarante !
Il y a de cela bien plus de soixante ans,
Une petite fée, son souvenir me hante,
On l’appelait … Claudine ! Et moi, j’avais cinq ans !

Pierre Vincent

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Malgré d’authentiques racines lorraines (dans le Lunévillois), je suis né champenois, à Epernay, le 17 janvier 1935 – n°3 d’une famille modeste de 8 enfants, j’ai fait des études classiques (7 ans de séminaire) – entré dans la vie active en 1954 je me suis marié en 1956 (4 enfants et 17 petits enfants) – puis, en 1992, la vie bascule (divorce) – la retraite arrive en 1995 et aussi … Nelly … ma Muse !
41 ans de vie professionnelle, dont 39 chez Total (les 20 dernières à un poste d’Ingénieur en produits de graissage – promotion Maison – un défi chimico-mécanique à ma formation littéraire) Par ailleurs, nombreuses activités extra professionnelles : syndicales, paroissiales, municipales entre autres.
J’ai quitté Reims et ma Champagne natale en 1974 (mutation professionnelle) et après 27 ans dans le 54, je suis venu poursuivre ma retraite à Verny (57).
J’ai toujours aimé écrire, prenant la plume pour accompagner évènements professionnels ou familiaux, dans une expression parfois très éloignée de la prosodie. Les naissances de mes petits enfants furent des temps forts dans ce domaine et, comme en écho, mon petit-fils Emmanuel vient d’obtenir le prix « Arthur Rimbaud 2008″. Mais c’est la présence de Nelly ces 15 dernières années, qui m’a libéré de mes inhibitions et permis à ma poésie une expression plus libre, plus vraie. J’ai écrit aussi des contes pour enfants, mais je n’ai jamais rien publié.
Grand Prix des Poètes lorrains en 2007 (merci la SPAF), j’ai obtenu quelques autres récompenses par ailleurs (en particulier au Prix de Graffigny).
Véritable exutoire, ma poésie est aussi ma musique et mon chant, une ouverture à la lumière, à l’espérance, à la vie … Quant aux concours, et à la SPAF en particulier, j’ai trouvé, dans ces participations et ces rencontres, beaucoup de satisfactions, une certaine assurance pour ma poésie et de belles amitiés !

Mésanges

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Bijoux et dentelles sur écrin éphémère

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De noir et de blanc dans le feu du couchant

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Place Stanislas

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Hiver des neiges

Hiver, naguère auguste en ton grand manteau blanc,
Tu régnais par tout mont et posais ta caresse
En grand val, en bas lieu, sans oubli, sans paresse,
Magicien floconneur, devant mes yeux d’enfant.

A quinze ans, fasciné par cet enchantement,
J’y vis le vierge atour d’une exquise princesse
M’invitant au pays béni par sa tendresse :
Décor de fées, nuit bleue et cristal scintillant.

L’âge d’or où je suis voit comme apothéose
Tel cadeau de Nature en spectacle grandiose
A l’humble comme au prince offert autour de moi.

Mais je crains pour demain, quand je serai bien seul
Devant l’immensité, face à ce désert froid :
Comment ne pas sentir l’effroi d’un lourd linceul ?

Fév 04 

Le règlement du concours 2009

PRIX DES POETES LORRAINS : REGLEMENT 

Le PRIX DES POETES LORRAINS est ouvert. Il sera clos le 30 avril prochain. Les auteurs enverront 5 poèmes maximum. Tous les genres sont acceptés.Les textes seront signés d’une même devise. Cette devise sera reproduite sur une enveloppe cachetée contenant pour chaque auteur : nom, prénom, adresse, numéro de tél., courriel, ainsi que son âge pour les candidats de moins de 20 ans.

Le GRAND PRIX DES POETES LORRAINS sera attribué au premier poète lorrain du concours (sous réserve de qualité suffisante). Le lauréat se verra offrir l’édition de son recueil. Les autres lauréats recevront médailles, diplômes ou récompenses.

Le PRIX ARTHUR RIMBAUD récompensera le meilleur auteur de moins de 20 ans (sous réserve de qualité suffisante).

L’ALERION D’OR récompensera le meilleur poète titulaire du GRAND PRIX DES POETES LORRAINS. Les manuscrits devront être envoyés par courrier non recommandé, suffisamment affranchi, à l’adresse ci-dessous (mentionner « Concours SPAF ») et ne seront pas renvoyés.
Armand BEMER 12 Haut des Ambes 57530 BAZONCOURT  Tél. 03 87 64 64 87

Les décisions du Jury sont sans appel.

DROITS : 
- Abonnement d’un an à la revue nationale
   « Art et Poésie » (obligatoire)                                                              26 €
- Cotisation SPAF                                                                                      4 €
- Droits de concours                                                                                  8 €
- Frais de délégation                                                                                 4 €
                                                                            TOTAL :                     42 €

A régler par chèque bancaire à l’ordre de Armand BEMER, à joindre au dossier.

Le Palmarès sera proclamé au courant du dernier trimestre de l’année. Que les Muses vous soient propices ! Bonne chance à toutes et à tous ! 

Sombre lac

Beau, magnifique et triste
Etale, obscur et plan,
Sans ride, sans vent
Tout est paisible.

Le plan d’eau s’étire,
Recouvre inlassablement
Le sable de ses mouvements
Lascifs et lents soupirs.

Bon sang la nage clapote.
Arrive sur l’eau crawlant
A toute vitesse Charlotte,
Qui d’un trait atteint l’an.

Bon anniversaire !

Long-court

Tuer le temps…

Mais qu’a t’il fait
Suivant son cours,
Pour mériter ce châtiment ?
Qui l’a trouvé trop long ?
Et il est mort en attendant…

Et sans temps, que fait-on ?
Plus d’ennui, ni de passe-temps
,
Finies les lenteurs
Des jours sans création.

« On n’a pas le temps » dit-on ?
« On ne l’a pas vu passer » ?
C’est normal, il est mort
Dans l’exercice de ses fonctions…

Cours toujours…il est forfait !

C’est un monde

Saint Bol priez pour nous !

Signes et représentations,
Illustrations figées.
Images, figures et leurres
Vessies, lanternes,
N’est-ce pas du propre ?

Et l’alouette du miroir
A quitté son terroir.
Au sortir de la caverne,
On ferme ses yeux ternes.

Perdues, les illusions
Se retrouveront toujours
Sous forme, et sans détour
D’immenses déceptions.

Midi est à chaque porte.
Ca en fait des versions….

D’appréciation !

L.A.

Je n’irai pas !
Nation de sable où l’eau abonde.
Aberration.
Symbole humain de l’arrogance
Superficielle représentation,
Victoire de l’artificiel qui y fait feu,
S’éclaire, s’illumine.
Et pour qu’on la voie de loin
Cette mante religieuse,
Et même d’où l’eau vient,
Ces beaux futurs déserts.
De la Honte.

Calfeutre

Cache la misère
Père d’Emmaüs
Repère les pauvres
Qui errent sans repaire.
Ramasse, amasse
Dispense la pitance
Des « Assis par terre »,
Tribu ancienne de toujours,
Qui d’un peu d’amour se relèvent
Le temps d’un tambour battant
Le ressemblement des malheureux.

Entrevue

Le voyant malvoyant prédit.
Mirez sa prévoyance.
De son esprit et de son cœur
Il a décalé la prévision,
En donne un aperçu
Prône, annonce, déclare à mi-voix
« Je vois demain ».

Et dans son regard éteint
Brille la lumière du destin.
Vision ressentie qu’il contemple
Planisphère, univers multiple
Qui défile en interne
Et lui sert de lanterne
Pour animer ce qu’il pressent,
Comme d’un théâtre changeant,
Celui du regard sans voir.

Pas de nouvelles

La demande oubliée
Zappée, insatisfaite
Est attristée.
Elle a échappé au contrôle
Seule dans sa bannette
Elle attend la navette
Qui l’a laissée pour compte.

Pas de nouvelles.
Et le bureau est fermé.
Dans les froides ténèbres
Elle grelotte
Sûr que demain elle sera lettre morte.

A 8H, toujours là, elle s’éveille
Pas de doute, elle renouvelle
Sa question sans réponse
Elle est honorée,
Le coursier passe,
L’enlève sur son destrier
Le scooter qui sans délai
L’emporte enfin.
Elle est comblée.

Débloque

Le ressenti s’entasse
Et le non-dit mine.
Les réactions s’amassent
Le non-identifié, infiltré
T’enlace, te submerge, tu ressasses.

Quand on a peur, ce n’est pas vrai. 

La colère aussi t’empare
Tempère ta rage et ta frayeur
Ton latin difficile à prononcer,
Découragé par ces griefs amoncelés,
S’exprime en hargnes sans objet.

Quand on a peur, ce n’est pas vrai. 

Et clique loquet au taquet, défait.
Le cran de sûreté s’est levé
L’oiseau bleu Courage envolé
En voulues volutes évolue,
Sans flancher,
Décortiquer la décoction
Des mots délibérés.

Quand on a peur, ce n’est pas vrai. 

Et l’âme adore
Les maux décarcérés
T’es mérité, sors
Le cran qui t’abandonne,
Brave volatile fuyant,
Novice en ton élan, repart.

Quand on a peur, ce n’est pas vrai. 

Les réactions émotives en chaîne
Se déchaînent, déchante,
Décante oiseau, décrypte
Et retourne dans ta cage
Courage.
Sois sage…Apaisé.

Et reçois ce baiser.

Mini-vies

On l’oublie trop souvent!

Vis la journée qui commence
Elle ne reviendra pas.
Chaque minute compte, défile
Engloutie pas à pas.

Et le lendemain tout renaît,
Malgré Dame Routine qui vole ce détour,
Le réveil te met devant un autre jour.
Et longtemps, en segments, se suit l’éternité.

Matin, midi, soir, posologie répétée
Et le vrai soir arrivé,
Etre guéri de vie pour en avoir connu mille
Fragments ciselés comme diamant.

Partir de nuit tranquillement.

Redingote


L’habit moisi sûr
Sort du carton.
L’ecclésiastique se change.
Remplace sa soutane, la range.

Et part en ville.
Reconnu de personne,
Il déambule.
Parmi les foules de badauds
Il pavoise.
Flambard.

Et lorsqu’il reprend sa tenue, de retour,
Il s’exclame :
« L’anonymat me va comme un gant ! »

 

Marie-France Genèvre

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Je suis née à Bar le Duc en 1963, après des études littéraires et linguistiques, aimant l’écriture et les mots j’ai, depuis 2006, commencé à écrire de la poésie.
En 2008, j’ai reçu une mention « Source poétique » aux Prix de Graffigny à Lunéville (pour deux poèmes : Mini-vies et Redingote).
J’ai également obtenu une mention très honorable au Grand Prix des Poètes Lorrains (pour « Débloque », « Pas de nouvelles », « Entrevue », « Calfeutre » et « L.A. »
J’ai aussi participé à un concours pour l’Association Mémoires et Cultures en Normandie et fais partie de l’Anthologie de la Poésie Francophone 2008 avec  »C’est un monde » (choisi parmi trois poèmes: « C’est un monde », « Long-court » et   »Sombre lac ».

Hiver

La neige blanche,
Le toit qui penche,
Dans la maison,
Dormez chatons…

Bûche flamboie,
Atre rougeoie,
Près des tisons
Grillez marrons…

Marmite chante,
Soupe odorante,
Coupez servante
Le gros pain rond…

Veillée joyeuse,
Famille heureuse,
Chauffée frileuse,
Au feu d’ajoncs.

Voeux en rondel

Voici un rondel pour souhaiter une heureuse année à la grande famille de la SPAF :

Sur l’eau paisible de vos yeux,
Janvier fait voguer sa coquille
Berçant des vœux au goût vanille,
Pour chaque jour d’un An soyeux.

Vos mains protègeront des cieux
L’arbre que le vent déshabille ;
Sur l’eau paisible de vos yeux,
Janvier fait voguer sa coquille.

Le temps des Froids silencieux
Rassemblera votre famille.
Quand la neige coudra sa mantille,
S’en ira le courroux des dieux,
Sur l’eau paisible de vos yeux. 

Marilène Meckler 

 

Janvier

Arrivé le premier au milieu de la fête
Il explose de joie au son des violons,
Des bouchons de champagne et des coups de trompette,
D’une valse musette et des joyeux flonflons.

Après les baisers longs et les tendres étreintes
Des amoureux toujours mais pour combien de temps,
Les résolutions, d’enthousiasme empreintes,
Se prennent chaque année et se perdent longtemps.

Vers le petit matin, les yeux lourds de fatigue
Et la bouche pâteuse à cause de l’alcool,
Chacun rentre chez soi comme l’enfant prodigue,
Malgré le brouillard dense et givrant sur le sol.

Trente et un jours de neige, autant de nuits polaires,
Janvier s’étire et dure et tue avec froideur
Les exclus du système en plusieurs exemplaires
Avant de disparaître au fort de son ardeur.

(écrit le 29 novembre 1997)

Joëlle Di Sangro

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Joëlle di SANGRO , membre de la Délégation de Lorraine depuis 1979, a obtenu le Grand Prix des Poètes Lorrains en 1989 pour son recueil intitulé: »Le rire des masques ».
Nommée en 1990 déléguée départementale de Meurthe et Moselle, elle crée à Lunéville, le Cercle Littéraire de GRAFFIGNY et décerne les premiers prix Littéraires portant le nom de Poètes Lunévillois afin de célébrer leur mémoire.
En 1993,Jean Claude GEORGE étant appelé à la Présidence de la Société des Poètes et Artistes de France, lui confie la direction de la Délégation de Lorraine (organisation du Grand Prix des Poètes Lorrains, édition du recueil du lauréat, contact avec les Municipalités,organisation des remises de prix)
Pour l’an 2000, elle organise,à Fontenoy le Château village de l’écrit, le Congrès National de la S P A F recevant les poètes de la francophonie.
En 2002, désirant gratifier les grands prix des poètes lorrains( désormais hors concours) d’un challenge à leur mesure, elle créée l’Alérion d’Or « GRAND PRIX des GRANDS PRIX » qui devient en Lorraine alors le MASTER de la POESIE ».
Nommée membre du Conseil d’Administration de la S P A F, elle assume la responsabilité de Déléguée Régionale de Lorraine jusqu’en Décembre 2008, date à laquelle elle transmet le flambeau à Armand BEMER. Elle est nommée Déléguée Régionale Honoraire de la  S P A F par le président Vincent VIGILANT en Avril 2009.
Joëlle di SANGRO est Membre Agrégé de la Société des Poètes et Artistes de France,  Sociétaire des Poètes Français et de l’Académie de la Poésie Française.
Elle est l’auteur de plusieurs ouvrages:
« Comme un trèfle à quatre feuilles »( 1979)
« Le rire des masques » (1989,Grand Prix des Poètes Lorrains)
 » Rivage » (1983)
 » Annelys »(1985)
« Le rêve aux portes d’or »(2004, prix du roman régional,Prix nationaux de la SPAF, 2006)
A collaboré à différentes anthologies et diverses revues dont, bien évidement, « ART et POESIE »

Après 15 jours…

Notre blog, SPAF EN LORRAINE, a été créé le soir de la remise des Prix du Grand Prix des Poètes Lorrains et de l’Alérion d’Or à Nancy le 14 décembre 2008, sur l’initiative de notre nouveau Président, Armand Bémer.
Le démarrage de ce blog a été on ne peut plus fulgurant !
A aujourd’hui, il compte 30 articles, 240 visiteurs et 23 commentaires. En deux semaines, notre blog s’est hissé, de la dernière place à la 222e place sur 1752 blogs dans la catégorie « Littérature et Poésie » !
La popularité d’un blog sur la toile dépend de ces trois paramètres : régularité de publication d’articles, nombre de visiteurs et nombre de commentaires postés. Les trois sont étroitement liés. En effet, un blog qui n’évolue pas est voué à court terme à sa disparition puisque les visiteurs qui l’ont découvert ne reviendront plus s’il n’y a rien de nouveau. Depuis que nous avons créé notre blog, 50 autres ont été créés ! C’est dire si la concurrence est rude.
Pour l’instant, Armand et moi avons été les plus actifs. C’est un peu normal puisque nous sommes les initiateurs du projet. Merci à Joëlle Di Sangro et Pascal Kwatkowski qui nous ont envoyé leur contribution et un grand merci à Rosaria Mora-Laconi qui a très vite saisi la balle au bond pour m’envoyer ses poèmes.
Afin de continuer à progresser, je compte sur vous tous ! Hormis Armand et moi, aucun ancien Grand Prix des Poètes Lorrains n’est présent dans notre blog ! Serge Beyer, Serge Laurent, Marylène Meckler et les autres, réveillez-vous ! Et vous, Madame Métivier, notre Grand Prix 2008, ne voulez-vous pas faire profiter tout le monde de votre talent ?
Je compte sur vous. Envoyez-moi vos textes afin que la liste des poètes publiés dans ce blog s’agrandisse. Je vous rappelle mon adresse électronique : isabelle.chalumeau@orange.fr.
Je compte également sur vous pour faire connaître notre blog à vos amis !
Objectif pour cette année : s’approcher des 10000 visiteurs !!!
Encore tous mes voeux pour 2009. Qu’elle vous apporte avant tout la santé, sans quoi rien n’est possible, l’amour de ceux que vous aimez et la réussite dans toutes vos entreprises, liées ou non à la poésie.

Bonne année

Un Nouvel An vient de commencer,
 » Bonne année  » nous a-t-on souhaité.
Ce voeu, sincère ou non,
Est formulé dans chaque maison.
Voeu rituel, presque machinal,
Certains peuvent te trouver banal !
Je pense que tu es bienfaisant,
Et j’aime qu’au premier jour de l’an,
Les parents, les amis que je vois,
Le formulent. Et moi, chaque fois
Rendant comme on dit la politesse,
Ce voeu à mon tour leur adresse.
Peut-être pauvre petit souhait,
Mais au fond qui le sait
Ne seras-tu pas du tout comblé,
Pour quelques instants chez un être aimé,
Tu auras au moins pu apporter,
L’espoir que tu seras exaucé !
Ne serait-ce que pour cet instant,
En janvier de chaque Nouvel An,
Il faut redire à ceux que l’on aime,
Heureux du bonheur qu’ils sèment,
Ces mots  » bonne année et bonne santé  »
Avec plus de sincérité.

Rosaria Mora-Laconi (extrait de mon recueil « Poésies en liberté »)
 

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