Le petit voit du grand le trou de sa narine,
Le grand voit du petit un crâne sans la mine ;
Le modèle réduit relève sa bobine
Quand l’immense géant arrondit son échine.
Des montagnes dressées en puissantes murailles,
Les vallons et les prés adoucissent les failles
Et leur union subtile harmonise les tailles
Quand l’horizon les fond en belles épousailles.
Que tu sois tout devant et que je sois derrière,
Toi, premier des premiers, moi, petite dernière,
A mon humble niveau de modeste ouvrière,
Sur l’édifice humain, je poserai ma pierre.
Du fait d’être petit ou celui d’être grand,
Par pointes de l’humour, nous plaisantons gaiement
Mais si, en me toisant, le mètre est référent,
Jamais, je ne jouerai dans une cour des Grands.
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