Nous n’irons plus au bois, la forêt a brûlé
J’aimais tant les sentiers, la mûre, l’aubépine
Dans les cendres mon cœur a longtemps appelé
Mon enfance perdue à l’odeur de résine.
Nous n’irons plus au bois car la forêt succombe
Un nuage à ce jour est plus que menaçant
La pluie est un acide incisif et puissant
Nous n’irons plus au bois tout arbre est une tombe.
Le pays de Merlin s’endort dans la rumeur
Et le poison sournois qu’exhale chaque ville
Le progrès qui tue l’homme est à l’homme servile
Nous n’irons plus au bois, car le cèdre se meurt.
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