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Archive journalière du 28 jan 2009
Nous n’irons plus au bois, la forêt a brûlé
J’aimais tant les sentiers, la mûre, l’aubépine
Dans les cendres mon cœur a longtemps appelé
Mon enfance perdue à l’odeur de résine.
Nous n’irons plus au bois car la forêt succombe
Un nuage à ce jour est plus que menaçant
La pluie est un acide incisif et puissant
Nous n’irons plus au bois tout arbre est une tombe.
Le pays de Merlin s’endort dans la rumeur
Et le poison sournois qu’exhale chaque ville
Le progrès qui tue l’homme est à l’homme servile
Nous n’irons plus au bois, car le cèdre se meurt.
Ah ! vous souvenez-vous de cette nuit trop belle
Où vous êtes venu pour la première fois ?
Vous avez oublié, mais moi je me la rappelle.
J’entends encore vibrer le son de votre voix.
Ah ! vous souvenez-vous de cette nuit trop tendre
Où je vous ai aimé, pour mon plus grand malheur ?
Quand vous m’avez charmée, je n’ai pu m’en défendre
Et vous êtes parti en emportant mon coeur.
Ah ! vous souvenez-vous de cette île lointaine
Que la lune berçait de ses rayons allongés,
De la douce clarté du ciel et de la plaine,
Et de notre bonheur la divine beauté.
Ah ! vous souvenez-vous de ce calme infini
Qui berçait en chacun des rêves inconnus,
Et vous souvenez-vous que vous m’avez menti,
Que vous m’aviez aimée et que je vous ai cru ?
Mais vous souvenez-vous des tourments de mon âme
De mes gémissements, de votre trahison ?
Avez-vous oublié mon amour et mes larmes,
Votre lâche sourire et vos fausses raisons ?
Le remords vous suivra jusque dans la mort même
Pour vous rappeler et vous faire souffrir.
Je pourrai vous haïr autant que je vous aime,
Et enfin la joie de vous maudire.
Mais n’allez pas penser que je soupire encore,
Et que ces souvenirs m’arrachent encore des pleurs.
Mes stupides espoirs et mes regrets sont morts,
Mort mon amour pour nous, et morte ma douleur.