Je veux du soleil vert, des dentelles, des chimères, des photos du bord de mer dans mon jardin d’hiver.
Laisse aller les violons.
Je ne veux plus regarder en arrière, mais passer des nuits entières lovée entre tes bras, me fondre en toi.
Dans ma tête résonne, les battements de ton coeur qui me déraisonne.
Laisse aller les violons.
J’ai chassé tous mes problèmes, oublié tous ces dilemmes, mes rêves chimériques peuplés de poupées psychédéliques.
Laisse aller les violons.
Dentelles et draps froissés de nos deux corps emmêlés, et dans tes yeux j’y vois des perles de rosée.
Laisse aller les violons.
Sonate d’automne dans mes veines le sang bouillonne, me délivre de mes chaines et je me déchaine.
Sonate d’été mon soleil vert est arrivé dans mon jardin d’Eden où je t’entraîne.
Allez laisse aller les violons, nos deux corps à l’unisson.
(Extrait de « Poésies en liberté »)