Leur passion nouée à mon corps
Appelle une source
Nourrie au lait des lunes fécondées.
Tes mains comme des ailes repliées
Sur mon regard assombri de nuages noirs
Attendent que passe l’orage.
Tes mains comme des ailes ouvertes
Battant si fort que mes paupières s’envolent,
Avec les feuilles mortes
Pour ne plus voir l’hiver.
Parfois, trouvant sur ma peau
Une colombe apeurée,
Elles se fardent d’innocence.
Puis au cri du désir,
Chaudes au creux de mes reins,
Font trembler les flammes de l’enfer
Sous mes ongles !
Aventure charnelle…
Quand l’instant se drape du vieil or des cantiques,
Quand le profane épouse le sacré
Dans l’ombre des doigts croisés.
Plus tard,
Au seuil de l’oasis où le vain mot s’éteint,
Jamais abandonnées,
Elles partagent le pain à mes jours de disette.
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