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Archive journalière du 20 jan 2009

Devoir de paix et d’amour

Nous leur devons la paix, nous leur devons l’amour
Aux enfants de la Terre, anges d’un futur monde !
Ces rameaux d’avenir forment jour après jour
Un sublime olivier que l’Homme infâme émonde.
 

Qu’espèrent nos petits aux âmes sans détour ?
Nous leur devons la paix ! Nous leur devons l’amour !
Eradiquons la haine, ancestrale vermine !
Pour un geste amical un regard s’illumine.
 

Nubiles exploités, ils sombrent tour à tour
Dans un gouffre terrible où la mort les caresse.
Nous leur devons la paix ! Nous leur devons l’amour !
L’amertume en leurs coeurs inhume la tendresse.
 

Faisons de la planète un suprême séjour !
Plus d’enfance chétive, esclave ou meurtrière !
Seule, une action pure exauce la prière !
Nous leur devons la paix ! Nous leur devons l’amour !
 

Sainte Colombe

Dédié à Alain Corneau pour son film :
Tous les matins du monde.
 

<< Chère femme défunte, aimerais-tu t'asseoir
A nouveau dans ce havre où muserait Silène ?
Sous l'empire lustral du bel astre sélène
Ce clos subtil se mue en un vaste encensoir.
 

Effleurant de son aile un floral ostensoir,
Que révèle à mon deuil cette unique phalène ?
Je songe aux fins accords d’un virtuose hellène…
Or, ma viole aspire à vibrer chaque soir.
 

Au coeur de cette alcôve, ineffable nymphée,
Tu m’apparais enfin ! Egalerai-je Orphée
Pour retenir ton âme ornant mes voeux secrets ? >>
 

Distillant sa musique aux indicibles charmes,
De ses yeux son amour s’exhalait en des larmes
Qu’inspirait tendrement le Tombeau des regrets.
 

Irisation (Mont Sainte Odile)

La brune d’orient retire son tchador,
Laissant s’épanouir dans l’aurore estivale,
Sous le vital soleil, étoile sans rivale,
Le ruban mordoré du rhénan corridor.
 

Au pied du mont soyeux, rose et saint mirador,
Eclate au coeur d’un bois l’écho d’une cavale ;
Un long frisson parcourt l’immense mer uvale
Dont jaillit la splendeur des lourdes grappes d’or.
 

L’ange des frondaisons clame sa cantilène,
Douce aubade en hommage au bel astre sélène,
Prunelle ornant d’émail la perle du matin.
 

Près d’un lambeau d’azur où se mire, assouvie,
La demoiselle frêle, insecte cabotin,
Naît du prisme fluide un arc-en-ciel de vie !
 

Jean-Jacques Chiron

chironpetit.jpg
Né en 1949, ayant travaillé comme comptable, je suis retraité, membre de la SPAF depuis 1995 et lauréat de plusieurs concours, entre autres :
Grand Prix des Poètes Lorrains 1999 de la SPAF
Prix Voltaire 1998 et 2006 du Cercle de Graffigny de Lunéville
1er Prix de Poésie classique 1998 de l’Académie Léon Tonnelier de Nancy
Prix Jacques Raphaël-Leygues 2001 de la SPF. 
J’écris de la poésie depuis mon adolescence, défenseur de la Langue française, attiré par la richesse des mots et les rythmes qu’ils offrent à travers leurs couleurs sonores. Aussi, chaque vers équivaut à construire une église : les piliers sont les consonnes, les voyelles les ogives et l’abside la rime. Ainsi, sous le vaisseau de pureté, il suffit de se laisser bercer par souple, ample et douce polyphonie.
Ma devise :
La pure Poésie, au souple appui vocal,
Anime dans mon coeur un monde musical.
 




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