C’est une nuit sombre, profonde
Pas de lune à l’horizon.
Dans un silence je me consume
Le temps passe rapidement
Tout s’en va, que reste-t-il ?
Des larmes, de la douleur
Des mots vains dans le vent.
Les parfums d’amour se sont consumés
Le calme plat de l’hiver a endormi mes sens
Je reste là avec ma mélancolie.
J’écris ma nostalgie sur les feuilles des pensées
Pour laisser une trace de mes amours partis en fumée.
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Archive journalière du 18 déc 2008
Je m’appelle Rosaria MORA-LACONI, je suis née en 1953 en Italie plus exactement en Sardaigne. Emigrée en France en 1959 avec toute ma famille, nous avons déposé nos valises dans un petit village lorrain: Anderny.
Je n’avais que 6 ans et je ne parlais que le sarde. J’ai suivi tout mon cursus scolaire ici et la passion des mots a commencé très tôt, avec mes premières rédactions et ne m’a plus jamais quittée.
Je suis mariée.
Je participe depuis peu à des concours de poésies.
Un tableau d’honneur m’a été délivré en 1992 par la ville de Dombasle.
Premier prix de poésie libre délivré par l’association « les Italiens et nous » à Woippy en Moselle le 24/11/2006, Médaille d’argent par le Cercle littéraire de Graffigny à Lunéville en 2008 et Prix d’honneur au concours des « Poètes Lorrains » en décembre 2008.
J’ai édité un premier recueil de poésies « Poésies en liberté » le 19 mars 2008 bilingue français-italien, collection privée et le deuxième recueil paraitra probablement en janvier 2009 « Vent de folie, vent de poésie »
Pendant la nuit, sans bruit, les flocons ont paru
Et valsé dans le ciel avant de toucher terre,
La recouvrant bientôt jusqu’au moindre parterre
D’un mince tapis blanc de nul pas parcouru.
A l’aube cependant le silence est sublime :
La ville a revêtu son manteau virginal,
Et chacun découvrant ce décor hivernal
Est saisi malgré soi d’un respect légitime.
Parfois le vent s’amuse à frôler dans le parc
La cime des sapins frissonnant sous le souffle ;
Le pied d’un banc chaussé d’une étrange pantoufle
Réconforte un rameau recourbé comme un arc.
Moi, si j’étais la neige, à partir de novembre
Je tomberais sans cesse avec l’espoir diffus
De semer un émoi dans ton regard confus,
Au risque de périr sur le seuil de ta chambre.
(Extrait de mon recueil Amours Multiples édité en 1999)